Donner la parole aux syriens
En janvier 2017, le photographe français Philippe de Poulpiquet a passé deux semaines avec les équipes de HI en Jordanie et au Liban. Tous les jours, ils se rendirent chez des réfugiés syriens, dont de nombreuses victimes d'armes explosives.
Exposition "Bombardés" à Lyon | © HI
Exposition « Bombardés »
Cette exposition, soutenue par ECHO (la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne) donne la parole à ces civils dont la vie a été bouleversée en quelques instants seulement. Leurs histoires reflètent une réalité terrible partagée par des centaines de milliers de Syriens depuis le début de la guerre en 2011.
Consultez ici l'exposition en ligne.
Signez la pétition contre les bombardements de zones civiles ! #StopBombingCivilians
Sondos
Sondos a 8 ans et vient d'une zone assiégée de la banlieue de Damas. En 2016, elle a été victime d'un bombardement avec sa famille. Réfugiée avec ses parents au Liban, elle bénéficie de séances de soutien psychologique dispensées par HI.
Molham
Molham avait juste 9 ans lorsqu’il a été blessé par une balle perdue, à Homs, en Syrie. En 2014, sa famille a fui les combats dans le pays et s’est réfugiée en Jordanie. HI accompagne le jeune garçon avec des sessions de physiosithérapie et du soutien psycho-social depuis son arrivée dans le pays.
Hussein
Hussein a 15 ans. Fin 2016, il a été blessé lors d’un bombardement à Idlib, en Syrie, qui a tué la moitié de sa famille. Amputé d’une jambe, il s’est réfugié au Liban où il est aidé par une équipe de HI. « Je ne pense pas à l’avenir, il n’y en a plus pour moi... »
Khaled
Khaled avait seulement un an lorsqu’il a perdu une jambe au cours d’un bombardement en Syrie. Ses parents sont décédés ce jour-là. Il grandit désormais avec sa tante, réfugiée au Liban. HI accompagne le petit garçon par des sessions de soutien psychologique.
Hozeifa
Hozeifa a été blessé en 2016, lors d’un bombardement à Idlib, en Syrie. Désormais paraplégique, il vit dans une tente avec le reste de sa famille au Liban. HI aide Hozeifa à s’adapter à sa nouvelle situation avec des sessions de soutien psychologique et de physiothérapie.
Mayada
Mayada, 48 ans, vient de la banlieue de Damas, en Syrie. En 2014, lorsqu’une bombe est tombée sur sa maison, elle a perdu son mari et sa fille. Elle-même a été blessée et a dû être amputée. Au Liban, où elle est réfugiée depuis deux ans, Mayada a été appareillée d’une prothèse par HI.