Aider les victimes de mines
HI est à la conférence des États parties au Traité d’Ottawa qui interdit les mines du 26 au 30 novembre à Genève. L’association appelle les Etats à soutenir l’assistance aux victimes dont les besoins ont augmenté de façon dramatique ces dernières années.
Conférence des Etats parties au Traité d'Ottawa contre les mines - Novembre 2018 à Genève | © Baptiste Chapuis / HI
Le rapport 2018 de l'Observatoire des mines, publié la semaine dernière, montre que le nombre de victimes de mines et de restes explosifs de guerre est exceptionnellement élevé, et ce pour la troisième année consécutive. Plus de 7 200 personnes ont été tuées ou blessées par ces armes en 2017. Le rapport souligne également que le financement international de l'aide aux victimes est largement insuffisant alors que les besoins des victimes sont en forte augmentation.
Des besoins multiples
Ces besoins sont multiples. Les victimes peuvent avoir besoin d’être appareillées en prothèse ou orthèse. Elles peuvent avoir besoin de soins en rééducation et de soutien psychologique dans la mesure où un accident mines est un traumatisme.
Une blessure invalidante a souvent un impact sur l’ensemble de la famille, surtout quand le blessé est la personne qui apportait un revenu et qu’elle ne peut plus travailler. Une victime et son entourage peuvent donc avoir besoin de soutien économique et social : aide au retour au travail, apprentissage, formation...
Les actions de HI pendant la conférence
Pendant la conférence, HI organise plusieurs activités pour attirer l'attention des délégations des Etats sur la nécessité de soutenir les victimes :
- Des films sont projetés, illustrant le soutien apporté par HI aux survivants des mines.
- Mardi 27, HI a présenté les résultats d’une étude réalisée au Cambodge sur la coopération entre un pays touché par les mines et un État donateur en matière d'assistance aux victimes.
- Jeudi 29, HI explique les bénéfices tirés de la création d’un réseau des survivants de mines et des personnes handicapées en Amérique latine qui vise à défendre leurs droits.
- Nos experts en rééducation apportent également leur expérience aux délégations lors de deux ateliers et des nombreuses réunions qui auront lieu dans la semaine.