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Ayham, 10 ans, a perdu toute sa famille lors du séisme qui a frappé la Syrie le 6 février.

Réadaptation
Syrie

Ayham a été pris en charge par HI et ses partenaires pour suivre des soins psychologiques et de réadaptation à la suite du tremblement de terre, le 6 février dernier, en Syrie et en Turquie.

Ayham est assis sur un tapis et utilise un ballon pour l'aider dans sa rééducation.

Ayham Amer Ghannam au centre de santé Al Rahma lors d’une séance de thérapie physique. | © HI

Les conséquences du séisme

Le 6 février dernier, Ayham voit sa vie basculer à cause du tremblement de terre qui a touché la Syrie et la Turquie. Originaire de la ville d’Azmarin, dans le Nord-Ouest de la Syrie, sa maison est détruite. Après être resté quatre heures sous les décombres, Ayhman est sauvé par les équipes de secours. Malheureusement, il sera le seul survivant de sa famille.

Ayham a eu une fracture de la cuisse droite, de lésions des tissus mous, des contusions et plusieurs écorchures et plaies sur le corps et la tête. Il a immédiatement été transféré à l’hôpital le plus proche.

Intervention de l'équipe de réadaptation

Ayham en train de pratiquer des exercices de renforcement au centre de réadaptation de Drakoush © HILes équipe de réadaptation et de soutien psychologique se sont tout de suite occupés de lui et lui ont fourni l’équipement médical indispensable à sa convalescence (lit, bandage, déambulateur…).

Cette intervention dite « précoce » a visé à prévenir les complications de santé, à améliorer et à accélérer son rétablissement.

Les objectifs à court terme portaient sur le soin des plaies, l'éducation de sa grand-mère sur les postures correctes, les mouvements (comme comment se retourner dans son lit sans se faire mal), la résorption de l'œdème en élevant le membre inférieur au-dessus du niveau du cœur, et la prise régulière des médicaments.

Environ quatre semaines après son arrivée à l'hôpital, Ayham a été transféré au centre de santé Al-Rahma de Darkoush pour commencer ses séances de réadaptation. L’objectif était qu’il atteigne une autonomie fonctionnelle complète et qu'il puisse marcher 200 mètres sans aucune aide à la mobilité.

Ayham en train de pratiquer des exercices de renforcement au centre de réadaptation de Drakoush © HI

Ayham a suivi différents exercices de renforcement des membres supérieurs, du tronc et du membre inférieur gauche à l'aide d'élastiques. Il a également pratiqué des exercices visant à accroître le contrôle et la maîtrise du torse, tels que l'exercice du pont afin d'améliorer ses mouvements et sa mobilité.

 

 

Les séances de soutien psychologique

Ayham était profondément triste et sous le choc de l’événement catastrophique auquel il a été exposé. En incluant sa grand-mère, les équipes se sont efforcées d’atténuer ses frayeurs et de l’encourager à accepter la thérapie physique et à participer aux activités thérapeutiques. Sans encouragement, les patients on tendance à abandonner toute motivation aux soins…

Ayham souffre du manque d’enfants

Actuellement, Ayham souffre du manque d'enfants du même âge pour jouer avec lui. Il passe la plupart de son temps avec sa grand-mère. Sa santé est bonne, Ayham est capable de marcher sans aucune aide, l'amplitude des mouvements articulaires est normale, la force musculaire est de nouveau comme avant et il est capable de s'accroupir, de marcher, de monter et de descendre les escaliers de manière autonome ainsi que de faire du jogging et la plupart des activités de la vie quotidienne.

« Financièrement, la situation est mauvaise. Nous vivons dans un endroit où les produits de première nécessité ne sont pas disponibles », raconte sa grand-mère.

Il adore passer du temps à jouer sur le téléphone de sa grand-mère et écouter des chansons pour enfants sur YouTube. Il aime être auprès de sa grand-mère. Ayham aimerait retourner à l'école, mais c’est trop loin. Avec le temps, Ayham et sa grand-mère ont espoir qu’il puisse y retourner.

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