Haïti : HI va apporter un soutien aux personnes traumatisées par le tremblement de terre

Les personnes touchées par le tremblement de terre du 14 août ont un besoin urgent de soutien psychologique

Deux membres de HI marchent dans une rue devant des bâtiments en partie détruits

HI met en place des activités de santé mentale et des services psychosociaux pour les personnes et le personnel médical trés sollicité, qui en ont besoin.

Une population épuisée

À la suite du tremblement de terre du 14 août en Haïti, de nombreux habitants de la region des Cayes et des régions avoisinantes sont touchés par des difficultés liées au stress, à l’anxiété et à des flashbacks de l'événement. Le manque de repos ne fait qu'aggraver le problème, car la peur persistante de l'effondrement des bâtiments oblige les gens à dormir dehors.

HI met en place les premiers soins psychologiques

HI a identifié les services de santé mentale et de soutien psychosocial (MHPSS) parmi les priorités de son plan d'action. Un spécialiste en santé mentale organisera des thérapies individuelles et de groupe. HI prévoit également de créer un espace sécurisé pour le débriefing et le soutien de suivi, ainsi qu'une formation de base aux premiers secours psychologiques pour les kinésithérapeutes nouvellement recrutés.

"Je n'ai pas vraiment les mots pour expliquer ce que ça a été. C'était horrible"

témoigne Pascal, 21 ans, né et élevé à Port Salut dans la région des Cayes.
"Je suis traumatisé par le tremblement de terre. Je ne dors pas bien du tout et j'ai ressenti de multiples répliques, même lorsqu'elles ne se produisent pas. L'expérience est ancrée dans ma tête et j'ai l'impression qu'elle se produit tout le temps. Les gens ne cessent de me dire que ce n'est pas le cas, mais j'ai l'impression de devoir sans cesse la revivre."

"J'ai perdu quatre membres de ma famille"

raconte Rourld, un jeune homme de 32 ans originaire des Cayes.
"Leur maison s'est effondrée sur eux. C'est déjà si dur, et nous sommes en train de préparer leurs funérailles. C'est insupportable. Depuis le 14 août, nous avons eu plus de 500 répliques. À chaque fois, les gens sont traumatisés. Nous nous demandons si cette fois-ci nous serons ceux qui ne s'en sortiront pas. Si quelqu'un peut aider, les gens en ont vraiment besoin."