COVID-19 : HI s’efforce de protéger les populations vulnérables en Thaïlande pour continuer ses opérations
Nipaporn Deang-Ro, physiothérapeute chez HI, dispense des soins en réadaptation dans les camps de réfugiés. Il raconte comment l’association s’est adaptée à la pandémie.
Le personnel du camp de Nipo Camp applique les gestes barrières pour se protèger du Covid-19 au travail. | ©
La crainte d’être contaminé
Entre mars et mai, les nombres de nouveaux cas et de décès augmentaient régulièrement. Cela a beaucoup angoissé la population, chacun ayant peur pour sa propre vie.
Grâce au matériel de protection, les personnels de HI peuvent continuer les séances de kinésithérapie dans les camps de réfugiés.
Après plusieurs semaines de confinement, j’ai pu reprendre les visites dans les camps : nous avons reçu des masques, du gel hydro-alcoolique, des gants et des kits d'hygiène pour nous protéger. Nous avons également été formés sur la maladie et sur la façon d’adapter nos opérations et notre comportement pour lutter contre sa propagation : lors de chaque visite, par exemple, nous prenons la température du patient et recueillons des informations pour guetter le moindre signe de fièvre.
Reprise des séances de réadaptation
Mes patients avaient vraiment besoin de reprendre les séances de kinésithérapie, en particulier les convalescents d'accident vasculaire cérébral ou de maladie. Mon travail quotidien implique d’être en contact avec le corps des patients, de discuter avec eux pour les encourager. Avec le matériel de protection, j’ai pu reprendre les séances normalement.
Distribuer du matériel de protection
Nous avons entrepris de distribuer des masques, des savons et des affiches d’information contre la COVID-19 aux réfugiés. Nous avons également mis en place des formations à la couture de masques en tissu : en tout, les couturiers en ont déjà fabriqué plus de 4 000 pour les distribuer à la population.