Handicap International prépare une intervention auprès des blessés
Les équipes de l’association se sont mobilisées depuis dimanche matin, pour préparer une intervention en Equateur, violemment frappé par un tremblement de terre, et venir en aide aux blessés, pour leur apporter des soins de réadaptation.
PEDERNALES, EQUATEUR- le 17 avril, une femme pleure alors que les équipes de recherche et de secours travaillent sur les bâtiments effondrés à Pedernales, Province de Manabi en Equateur. | © Josep Vecino / Anadolu Agency
Un séisme d’une magnitude de 7.8 – le plus violent depuis plus de 35 ans - a frappé l’Equateur dans la nuit de samedi à dimanche, affectant principalement les zones côtières du pays. Plus de 300 personnes ont perdu la vie, le nombre de blessés pourrait dépasser 2 500. Mais plus de 70 000 personnes pourraient être directement affectées par cette catastrophe. « Dans le cas d’un tremblement de terre, le nombre de personnes victimes de fractures par écrasement est particulièrement important, souligne Eric Weerts, spécialiste de l’urgence à Handicap International. On recense également de très nombreuses blessures qui peuvent conduire à des amputations, des lésions nerveuses avec paralysie d’un membre ou des lésions de la moelle épinière qui peuvent engendrer des paralysies. Et quand les structures médicales sont désorganisées, voire détruites comme c’est le cas pour l’hôpital de Manta (district de Maniba) situé dans une zone très touchée par le séisme, il est nécessaire d’apporter notre expertise pour permettre une prise en charge adaptée des blessés ».
L’action de Handicap International pourrait donc se concentrer sur les besoins en réadaptation, pour favoriser le rétablissement des blessés, et éviter les séquelles définitives. L’association a mis en alerte ses équipes basées en Bolivie et en Colombie, pour préparer une intervention auprès des personnes les plus touchées.
Handicap International est familière des tremblements de terre, elle est notamment intervenue en 2015 auprès des victimes du séisme qui avait fait 8 700 morts et 22 000 blessés au Népal, notamment pour proposer des soins de réadaptation et distribuer des kits d’urgence.