Goto main content

Heba peut de nouveau marcher, grâce à sa prothèse

Mines et autres armes Réadaptation
Yémen

Heba est une jeune fille de 13 ans. L’an dernier, sa maison de Sa’dah a été touchée par une frappe aérienne. Elle a été gravement blessée à la jambe et a dû être amputée.

Heba avec Fadia, la physiothérapeute de HI.

Heba avec Fadia, la physiothérapeute de HI. | © HI

Après une frappe aérienne, Heba a été transportée en urgence à l’hôpital Al-Thawra de Sa’dah. Sa blessure à la jambe gauche était si grave qu’elle a dû être immédiatement amputée.

« Quand je suis sortie du coma au bout de deux jours, j’ai vu que ma jambe n’était plus là et je me suis sentie très triste », raconte-t-elle.

À l’hôpital, l’équipe de HI lui a expliqué qu’elle pourrait bénéficier d’une prothèse et marcher de nouveau. Trois semaines plus tard, l’équipe a pris ses mesures pour fabriquer une prothèse. Heba l’a rapidement essayée.

Elle bénéficie d’un programme de réadaptation comprenant des exercices d’équilibre, de rééducation à la marche et de renforcement musculaire pour pouvoir marcher avec sa prothèse de jambe.

Estime de soi

Au yémen, Heba fait des exercices d'équilibre avec sa kiné de HI.Heba peut désormais monter et descendre les escaliers. « Avant, j’étais alitée et je ne pouvais pas me lever ni marcher, car je manquais d’équilibre », se souvient-elle. « Je suis tellement heureuse d’avoir cette prothèse ! Je voudrais retourner à l’école. J’espère devenir pharmacienne », explique-t-elle.

Plus tard, elle aimerait acheter un grand terrain et construire une pharmacie qui distribuerait gratuitement des médicaments aux plus pauvres.

Nos actions par pays

RELATIONS PRESSE

CANADA

Jahanzeb Hussain

 

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Malak, 9 ans, marche à nouveau avec une prothèse
© Khalil Nateel / HI
Mines et autres armes Réadaptation

Malak, 9 ans, marche à nouveau avec une prothèse

Malak a été gravement blessée et a été amputée au-dessus du genou il y a quelques mois… Elle peut remarcher grâce à l’aide de HI.

Les civils sont les principales victimes des armes à sous-munitions
© C. Wright / ICBL-CMC / HI
Mines et autres armes Réadaptation

Les civils sont les principales victimes des armes à sous-munitions

Les armes à sous-munitions sont interdites par le Traité d’Oslo. Elles sont utilisées en Ukraine, principalement dans des zones peuplées. M. Volodymyr fait partie de centaines de victimes.

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives
© Halefom Bale / HI
Mines et autres armes Réadaptation

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives

Blessé par une fusée de mortier, héritée du conflit au Tigré, Mehari est aujourd’hui engagé sur la voie de la reconstruction et développe son activité.